historique du bâtiment
Depuis 1918, le conseil de comté d’Abitibi projetait la construction d’un palais de justice possédant une prison afin que la région de l’Abitibi, en plein développement, soit reconnue comme district judiciaire, que la justice soit administrée localement et n’oblige plus les citoyens à se rendre à Québec. Le projet initial a évolué jusqu’en 1920. D’abord prévu pour accueillir une Cour de justice, puis une prison, on ajouta au projet des bureaux de services du conseil de comté, une salle pour les séances du conseil et un bureau d’enregistrement.
La population continue d’augmenter en Abitibi. Un référendum se tient en 1920 par le conseil de comté de l’Abitibi auprès des propriétaires fonciers de l’ensemble des municipalités du territoire. Les répondants.,à 80%, se disent favorables à l’ensemble du projet et pour le prélèvement d’une taxe spéciale à cet effet. Le conseil de comté doit rembourser l’emprunt de 24 500 $ nécessaire pour réaliser la construction du Palais de justice et du Bureau d’enregistrement. Une taxe spéciale est prélevée pour couvrir l’entièreté de la dette. Les résultats positifs du référendum ont fortement motivé les promoteurs du projet.
Un homme très important dans le développement de la région à cette époque est monsieur Hector Authier. M. Authier est un avocat, un journaliste et un politicien qui a œuvré à la colonisation et au développement du Nord-Ouest québécois et qui est considéré comme le Père de l'Abitibi. Dans les années 20, Authier est toujours agent des terres, mais il fonde également le premier journal abitibien, soit L’ABITIBI qui deviendra La Gazette du Nord en 1922. M. Authier réclame dans son journal que l’Abitibi soit reconnu comme un district judiciaire. Le 20 mai 1920, Hector Authier écrivait dans son journal L’ABITIBI : « il est évident, en effet, que le système actuel ne peut durer. Obliger un citoyen à dépenser deux ou trois cents dollars, et quelquefois sept ou huit cents, en frais de voyage, pour venir avec ses témoins faire valoir devant le tribunal une réclamation d’un montant souvent moins élevé, cela n’est pas raisonnable, cela n’est pas digne d’une région bien administrée. »
C’est grâce aux revendications, aux démarches et aux contacts politiques de M. David Gourd, président du conseil de comté, et de M. Hector Authier, deux grands pionniers, que le projet de Palais de justice et de bureau d’enregistrement a été concrétisé faisant ainsi d’Amos le chef-lieu judiciaire et administratif de l’Abitibi.
L’édifice à été construit en 1922. Le projet a pris une telle ampleur qu’il ne pouvait plus être réalisé par la Cie Les Ateliers d’Amos. Le conseil de comté fit appel à l’architecte St-Michel du ministère des travaux publics du Québec et le contrat fut donné à la compagnie de Québec C. Émile Morissette Ltée qui réalisa le projet pour un peu plus de 100 000 $.
De 1922 à 1940, le palais possède 20 cellules où séjournent jusqu’à 80 prisonniers. Trop de prisonniers obligent la Cour à siéger en soirée.
En 1938, on procède à la construction de l’aile nord, un centre de détention qui accueille jusqu’à 100 prisonniers.
En 1978, le Gouvernement du Québec achète l’édifice. Le Ministère des travaux publics et de l’Approvisionnement est alors chargé de le reconvertir en édifice à bureaux pour les services gouvernementaux. À l’intérieur, les modifications sont limitées à quelques réaménagements d’espaces pour installer le plus possible de bureaux mais le concept de base de la division de l’espace intérieur n’a pas été altéré.
Dans les années 80, le palais abrite divers ministères : loisir, chasse et pêche, richesses naturelles, environnement. Le MAPAQ est le dernier ministère provincial à habiter le bâtiment.
En 1991, le centre de détention devient une coopérative d’habitation.
En 1996, l’ancien palais de justice est cité monument historique et est reconnu site du patrimoine du Canada.
En 2004, la Ville d’Amos achète l’ancien palais de justice. Celui sert de centre d’opération pour la 41ième finale provinciale des Jeux du Québec, qui se déroulent du 5 au 13 août 2005. En 2006, la Ville d’Amos confie, par entente, la gestion et l’animation de l’ancien palais de justice à la Corporation du Vieux-Palais et de la Maison Hector-Authier, organisme sans but lucratif qui a comme projet de convertir l’immeuble en lui donnant une quadruple vocation pour assurer sa pérennité : centre d’exposition en arts visuels,
centre d’interprétation sur l’histoire de l’Abitibi, réserve muséale pour la conservation et la circulation de collections publiques ou privées ainsi qu'une petite salle de spectacle pour artistes amateurs et semi-professionnels de la région. Une place importante est prévue pour l’art et la culture autochtone.
La population continue d’augmenter en Abitibi. Un référendum se tient en 1920 par le conseil de comté de l’Abitibi auprès des propriétaires fonciers de l’ensemble des municipalités du territoire. Les répondants.,à 80%, se disent favorables à l’ensemble du projet et pour le prélèvement d’une taxe spéciale à cet effet. Le conseil de comté doit rembourser l’emprunt de 24 500 $ nécessaire pour réaliser la construction du Palais de justice et du Bureau d’enregistrement. Une taxe spéciale est prélevée pour couvrir l’entièreté de la dette. Les résultats positifs du référendum ont fortement motivé les promoteurs du projet.
Un homme très important dans le développement de la région à cette époque est monsieur Hector Authier. M. Authier est un avocat, un journaliste et un politicien qui a œuvré à la colonisation et au développement du Nord-Ouest québécois et qui est considéré comme le Père de l'Abitibi. Dans les années 20, Authier est toujours agent des terres, mais il fonde également le premier journal abitibien, soit L’ABITIBI qui deviendra La Gazette du Nord en 1922. M. Authier réclame dans son journal que l’Abitibi soit reconnu comme un district judiciaire. Le 20 mai 1920, Hector Authier écrivait dans son journal L’ABITIBI : « il est évident, en effet, que le système actuel ne peut durer. Obliger un citoyen à dépenser deux ou trois cents dollars, et quelquefois sept ou huit cents, en frais de voyage, pour venir avec ses témoins faire valoir devant le tribunal une réclamation d’un montant souvent moins élevé, cela n’est pas raisonnable, cela n’est pas digne d’une région bien administrée. »
C’est grâce aux revendications, aux démarches et aux contacts politiques de M. David Gourd, président du conseil de comté, et de M. Hector Authier, deux grands pionniers, que le projet de Palais de justice et de bureau d’enregistrement a été concrétisé faisant ainsi d’Amos le chef-lieu judiciaire et administratif de l’Abitibi.
L’édifice à été construit en 1922. Le projet a pris une telle ampleur qu’il ne pouvait plus être réalisé par la Cie Les Ateliers d’Amos. Le conseil de comté fit appel à l’architecte St-Michel du ministère des travaux publics du Québec et le contrat fut donné à la compagnie de Québec C. Émile Morissette Ltée qui réalisa le projet pour un peu plus de 100 000 $.
De 1922 à 1940, le palais possède 20 cellules où séjournent jusqu’à 80 prisonniers. Trop de prisonniers obligent la Cour à siéger en soirée.
En 1938, on procède à la construction de l’aile nord, un centre de détention qui accueille jusqu’à 100 prisonniers.
En 1978, le Gouvernement du Québec achète l’édifice. Le Ministère des travaux publics et de l’Approvisionnement est alors chargé de le reconvertir en édifice à bureaux pour les services gouvernementaux. À l’intérieur, les modifications sont limitées à quelques réaménagements d’espaces pour installer le plus possible de bureaux mais le concept de base de la division de l’espace intérieur n’a pas été altéré.
Dans les années 80, le palais abrite divers ministères : loisir, chasse et pêche, richesses naturelles, environnement. Le MAPAQ est le dernier ministère provincial à habiter le bâtiment.
En 1991, le centre de détention devient une coopérative d’habitation.
En 1996, l’ancien palais de justice est cité monument historique et est reconnu site du patrimoine du Canada.
En 2004, la Ville d’Amos achète l’ancien palais de justice. Celui sert de centre d’opération pour la 41ième finale provinciale des Jeux du Québec, qui se déroulent du 5 au 13 août 2005. En 2006, la Ville d’Amos confie, par entente, la gestion et l’animation de l’ancien palais de justice à la Corporation du Vieux-Palais et de la Maison Hector-Authier, organisme sans but lucratif qui a comme projet de convertir l’immeuble en lui donnant une quadruple vocation pour assurer sa pérennité : centre d’exposition en arts visuels,
centre d’interprétation sur l’histoire de l’Abitibi, réserve muséale pour la conservation et la circulation de collections publiques ou privées ainsi qu'une petite salle de spectacle pour artistes amateurs et semi-professionnels de la région. Une place importante est prévue pour l’art et la culture autochtone.